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Les étapes d’installation peuvent différer à certains moments selon si vous avez un système UEFI ou un système BIOS ancien. De nos jours, la plupart des nouveaux systèmes sont livrés avec l’UEFI.
Ecrit sur une base système UEFI, les étapes qui sont différentes (systèmes BIOS non-UEFI) seront mentionnées
Article original : How to Install Arch Linux [Step by Step Guide] Last updated July 18, 2020 By Abhishek Prakash
Conditions requises pour l’installation d’Arch Linux
- Une machine compatible x86_64 (c’est-à-dire 64 bits)
- Au moins 512 Mo de RAM (2 Go recommandés)
- Au moins 2 Go d’espace disque disponible (20 Go recommandés pour une utilisation de base avec un environnement de bureau)
- Une connexion Internet active
- Un lecteur USB d’une capacité de stockage minimale de 2 Go
- Familiarité avec la ligne de commande Linux
Une fois que vous vous êtes assuré que vous avez tous les prérequis, procédons à l’installation d’Arch Linux.
Télécharger l’ISO d’Arch Linux
Vous pouvez télécharger l’ISO à partir du site officiel , des liens de téléchargement direct et de torrent sont disponibles.
Créer un USB d’Arch Linux
Vous devrez créer une clé USB d’Arch Linux live à partir de l’ISO que vous venez de télécharger.
Linux, utiliser la commande dd
(https://linuxhandbook.com/dd-command/) pour créer un USB live.
- Remplacez ‘‘/path/to/archlinux.iso’’ par le chemin où vous avez téléchargé le fichier ISO
- ’‘/dev/sdx’’ par votre clé USB
Vous pouvez obtenir des informations sur votre lecteur en utilisant la commande
lsblk
(https://access.redhat.com/documentation/en-us/red_hat_enterprise_linux/6/html/deployment_guide/s1-sysinfo-filesystems)
dd bs=4M if=/path/to/archlinux.iso of=/dev/sdx status=progress && sync
Démarrage avec USB
Notez que dans certains cas, vous ne pourrez pas démarrer à partir d’un port USB live lorsque le démarrage sécurisé est activé. Si c’est votre cas, désactivez d’abord le démarrage sécurisé.
Une fois que vous avez créé un USB live pour Arch Linux, éteignez votre PC. Branchez votre USB et démarrez votre système. Pendant le démarrage, continuez à appuyer sur la touche F2, F10 ou F12 (selon votre système) pour accéder aux paramètres de démarrage.
Ici, choisissez de démarrer à partir d’une clé USB ou d’un disque amovible. Une fois que vous avez fait cela et que le système a démarré, sélectionnez Boot Arch Linux (x86_64). Après diverses vérifications, Arch Linux démarrera à l’invite de connexion avec l’utilisateur root.
La configuration par défaut du clavier dans la session live est US.
La plupart des claviers de langue anglaise fonctionneront parfaitement, il ne peut en être de même pour les claviers français, allemands et autres.
La liste de tous les claviers pris en charge, ls /usr/share/kbd/keymaps/**/*.map.gz
Changer la disposition pour celle qui vous convient en utilisant la commande loadkeys
.
Par exemple, si vous voulez un clavier allemand, loadkeys de-latin1
, français loadkeys fr
Partitionner les disques
Pour partitionner les disques, fdisk.
Utilisez cette commande pour lister tous les disques et partitions de votre système :
fdisk -l
Votre disque dur doit porter l’étiquette /dev/sda
ou /dev/nvme0n1
(utiliser le label de disque approprié pour votre système)
Sélectionner le disque que vous allez formater et partitionner :
fdisk /dev/sda
Supprimer toute partition existante sur le disque en utilisant la commande d
Une fois que vous avez libéré tout l’espace disque, créer de nouvelles partitions avec la commande n
Vérifiez si vous avez un système compatible UEFI
Certaines étapes sont différentes pour les systèmes UEFI et non UEFI. Vous devez vérifier si vous avez un système compatible UEFI ou non. Utilisez la commande suivante :
ls /sys/firmware/efi/efivars
Si ce répertoire existe, vous disposez d’un système compatible avec l’UEFI. Vous devez suivre les étapes pour le système UEFI. Les étapes qui diffèrent sont clairement mentionnées.
Créer une partition ESP (UEFI uniquement)
Si vous avez un système UEFI, vous devez créer une partition EFI au début de votre disque. Sinon, sautez cette étape.
Lorsque vous entrez n
, il vous sera demandé de choisir un numéro de disque, entrez 1
Restez avec la taille de bloc par défaut, lorsqu’il vous demande la taille de la partition, entrez +512M
Une étape importante consiste à changer le type de partition EFI en EFI System (au lieu de Linux).
Entrez t
pour changer de type. Entrez L
pour voir tous les types de partition disponibles, puis entrez le numéro correspondant au système EFI.
Créer une partition racine
Vous devez créer une partition racine à la fois pour l’UEFI et LEGACY
La pratique courante en matière de partitionnement était/est de créer des partitions racine, swap et home séparément. Vous pouvez simplement créer une seule partition racine et [https://itsfoss.com/create-swap-file-linux/ create a swapfile] et home sous le répertoire racine lui-même.
Ainsi, dans cette approche, nous aurons une seule partition racine, pas de swap, pas de home.
Pendant que vous êtes dans la commande fdisk, appuyez sur n
pour créer une nouvelle partition. Elle lui donnera automatiquement le numéro de partition 2. Cette fois, continuez à appuyer sur la touche entrée pour allouer tout l'espace disque restant à la partition racine.
Lorsque vous avez terminé le partitionnement du disque, entrez la commande w
pour écrire les changements sur le disque et sortir de la commande fdisk
Créer le système de fichiers
Les partitions de votre disque sont prêtes, créer un système de fichiers
Création d’un système de fichiers (UEFI)
Vous avez donc deux partitions de disque et
le premier est de type EFI. Créez une FAT32 file system dessus :
mkfs.fat -F32 /dev/sda1
Créez maintenant un système de fichiers Ext4 sur la partition racine :
mkfs.ext4 /dev/sda2
Création d’un système de fichiers (non-UEFI)
Pour les systèmes non-UEFI, vous n’avez qu’une seule partition racine. Il suffit donc de la rendre ext4:
mkfs.ext4 /dev/sda1
Réseau
LAN
Si connexion via LAN ip a
pour récupérer l’adresse
WiFi
Vous pouvez vous connecter au WiFi de manière interactive en utilisant cet utilitaire utile appelé iwctl
. Il suffit d’entrer cette commande et de suivre les étapes :
iwctl
Vous devez pouvoir voir les connexions actives et vous y connecter à l’aide du mot de passe.
Une fois que vous êtes connecté, vérifiez si vous pouvez utiliser Internet en utilisant la commande ping :
ping google.com
Si vous obtenez des octets en réponse, vous êtes connecté. Utilisez Ctrl+C pour arrêter la réponse ping.
Valider SSHD
Lancer le service SSH
systemctl start sshd
Modifier le mot de passe
passwd
Connexion depuis un poste sur le réseau : ssh root
Sélectionnez un miroir approprié
C’est un gros problème pour l’installation d’Arch Linux. Si vous continuez à l’installer, vous pourriez trouver que les téléchargements sont beaucoup trop lents. Dans certains cas, il est si lent que le téléchargement échoue.
C’est parce que la liste des miroirs (située dans /etc/pacman.d/mirrorlist) contient un grand nombre de miroirs, mais pas dans le bon ordre. Le miroir du haut est choisi automatiquement et n’est pas toujours un bon choix.
Heureusement, il existe 2 solutions à ce problème.
Commencez par synchroniser le dépôt pacman afin de pouvoir télécharger et installer des logiciels :
pacman -Syy
Faites une sauvegarde de la liste des miroirs (au cas où) :
cp /etc/pacman.d/mirrorlist /etc/pacman.d/mirrorlist.bak
Solution 1 (A privilégier)
Installer pacman-contrib et curl
pacman -S pacman-contrib curl
Utilisation de rankmirrors pour tester le miroir le plus proche de chez vous. La commande ci-dessous permet de tester les miroirs en Belgique, France, Hollande et Allemagne et prendre les 5 plus rapides
curl -s "https://www.archlinux.org/mirrorlist/?country=FR&country=NL&country=BE&country=GE&protocol=https&use_mirror_status=on" | sed -e 's/^#Server/Server/' -e '/^#/d' | rankmirrors -n 5 - > /etc/pacman.d/mirrorlist
Solution 2
Maintenant, installez également un réflecteur que vous pourrez utiliser pour répertorier les miroirs frais et rapides situés dans votre pays :
pacman -S reflector
Maintenant, obtenez la bonne liste de miroirs avec réflecteur et enregistrez-la dans la liste de miroirs. Vous pouvez changer le pays des États-Unis en votre propre pays.
reflector -c "FR" -f 12 -l 10 -n 12 --save /etc/pacman.d/mirrorlist
Installation d’Arch Linux
Puisque vous avez tout préparé, il est temps d’installer enfin Arch Linux. Vous allez l’installer sur le répertoire racine, donc montez le d’abord.
la partition racine
mount /dev/sda1 /mnt # NON efi
swapon /dev/sda2 # NON efi
mount /dev/sda2 /mnt # efi
Une fois la racine montée, il est temps d’utiliser le merveilleux pacstrap script pour installer tous les paquets nécessaires :
pacstrap /mnt base base-devel linux linux-firmware nano
Il faudra un certain temps pour télécharger et installer ces paquets. Si les téléchargements sont interrompus, pas de panique. Vous pouvez exécuter la commande ci-dessus une fois de plus et le téléchargement reprendra.
J’ai ajouté l’éditeur de texte Nano à la liste car vous devrez modifier certains fichiers après l’installation.
Configurer le système Arch installé
Générer un fichier fstab pour définir comment les partitions de disque, les périphériques de bloc ou les systèmes de fichiers distants sont montés dans le système de fichiers.
genfstab -U /mnt >> /mnt/etc/fstab
Utilisez maintenant arch-chroot et entrez le disque monté comme racine. En fait, vous utilisez maintenant le système Arch Linux qui vient d’être installé sur le disque. Vous devrez faire quelques changements de configuration sur le système installé afin de pouvoir l’exécuter correctement lorsque vous démarrerez à partir du disque.
arch-chroot /mnt
Réglage du fuseau horaire
Vous pouvez utiliser la commande timedatectl.
Trouvez d’abord votre fuseau horaire :
timedatectl list-timezones
Puis, configurez-le comme suit (remplacez Europe/Paris par le fuseau horaire de votre choix) :
timedatectl set-timezone Europe/Paris
Mise en place d’un “local” (fr_FR.UTF-8)
C’est ce qui détermine la langue, la numérotation, la date et les formats de monnaie de votre système.
Le fichier /etc/locale.gen contient tous les paramètres locaux et la langue du système dans un format commenté.
Ouvrez le fichier en utilisant l’éditeur Nano, nano /etc/locale.gen
, et décommentez (enlevez le # du début de la ligne) la langue que vous préférez (fr_FR.UTF-8 UTF-8).
Générez maintenant la configuration locale dans le fichier du répertoire /etc en utilisant les commandes ci-dessous une par une :
locale-gen
localisation française, le fichier /etc/locale.conf doit contenir la bonne valeur pour LANG
echo LANG=fr_FR.UTF-8 > /etc/locale.conf
Vous pouvez spécifier la locale pour la session courante (ça évitera des messages d’alerte par la suite)
export LANG=fr_FR.UTF-8
Les paramètres de la locale et du fuseau horaire peuvent être modifiés ultérieurement, même si vous utilisez votre système Arch Linux.
Si vous définissez la disposition du clavier, rendez les changements persistants dans vconsole.conf
nano /etc/vconsole.conf
Ajouter
KEYMAP=fr-latin9
FONT=eurlatgr
Configuration de noms d’hôtes
Créez le fichier de noms d’hôtes /etc/hostname et y ajouter l’entrée
hostname est le nom de votre ordinateur sur le réseau.
Dans mon cas, je vais définir le nom d’hôte comme myarch.
echo myarch > /etc/hostname
La partie suivante consiste à créer le fichier hôte :
touch /etc/hosts
Et modifiez ce fichier /etc/hosts avec l’éditeur Nano, nano /etc/hosts
, pour y ajouter les lignes suivantes (remplacez myarch par le nom d’hôte que vous avez choisi plus tôt) :
127.0.0.1 localhost
::1 localhost
127.0.1.1 myarch
Mot de passe root
Vous devez également définir le mot de passe du compte root à l’aide de la commande passwd :
passwd
Créer un utilisateur
Utilisateur + mot de passe
useradd -m -d /home/userarch/ -s /bin/bash -c "Utilisateur arch" userarch
passwd userarch
Installer SSH
Pour une connexion à partir d’un autre poste sur le réseau
pacman -S openssh
Installer le chargeur de démarrage Grub
C’est l’une des étapes cruciales et elle diffère pour les systèmes UEFI et non UEFI.
Installer grub sur les systèmes UEFI.
Assurez-vous que vous utilisez toujours de la racine d’arche. Installez les paquets nécessaires :
pacman -S grub efibootmgr
Créez le répertoire où la partition EFI sera montée :
mkdir /boot/efi
Maintenant, montez la partition ESP que vous aviez créée
mount /dev/sda1 /boot/efi
Installez grub comme ceci :
grub-install --target=x86_64-efi --bootloader-id=GRUB --efi-directory=/boot/efi
Un dernier pas :
grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg
Installer grub sur les systèmes non-UEFI
Installez d’abord le paquet grub :
pacman -S grub
Et puis installez grub comme ceci (ne mettez pas le numéro de disque sda1, juste le nom de disque sda) :
grub-install /dev/sda
Dernière étape :
grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg
Installer un environnement de bureau
La première étape consiste à installer l’environnement X. Tapez la commande ci-dessous pour installer le Xorg comme serveur d’affichage.
pacman -S xorg xorg-server
Maintenant, vous pouvez installer l’environnement de bureau GNOME sur Arch Linux en utilisant :
pacman -S gnome
La dernière étape consiste à activer le gestionnaire d’affichage GDM pour Arch. Je suggère également d’activer le gestionnaire de réseau
systemctl start gdm.service
systemctl enable gdm.service
systemctl enable NetworkManager.service
Sortez maintenant du chroot en utilisant la commande exit :
exit
Et ensuite, arrêtez votre système
shutdown now
N’oubliez pas de retirer la clé USB avant de rallumer le système. Si tout se passe bien, vous devriez voir l’écran Grub puis l’écran de connexion à GNOME.
Je vous recommande les choses essentielles à faire après l’installation où vous trouverez les étapes à suivre pour installer divers autres environnements de bureau et en apprendre davantage sur le système d’exploitation.