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Serveur de messagerie
Installation sécurisée d’un serveur de mail avec Postfix, Dovecot et Rainloop
Configure SPF and DKIM With Postfix on Debian 8
Prérequis
- Domaine : xoyize.xyz
- IPv4 du serveur : x.x.x.x
- IPv6 du serveur : xxxx:xxxx:xx:xxxx::1
- Courrier entrant : imap.xoyize.xyz sur port 993 (imaps)
- Courrier sortant : smtp.xoyize.xyz sur port 587 (submission)
- Compte courrier : yann@xoyize.xyz
- Certificats : Let’s Encrypt
- Serveur Debian Stretch + Nginx + PHP7 + MariaDb + accès SSH
- DNS de base configuré (OVH)
Vérifier que les enregistrements MX de votre configuration DNS du domaine xoyize.xyz pointent vers votre serveur:
dig +short MX xoyize.xyz
10 xoyize.xyz.
Les certificats letsencrypt
/etc/ssl/private/xoyize.xyz-fullchain.pem
/etc/ssl/private/xoyize.xyz-key.pem
/etc/ssl/private/xoyize.xyz-chain.pem
/etc/ssl/private/xoyize.xyz-ca.pem
Toutes les opérations se font en mode su
sudo -s
Postfix
On commence par installer Postfix avec le support de mysql. Les domaines, comptes utilisateurs et alias seront ainsi gérés directement au sein d’une base de données, que vous pourrez administrer grâce à vos outils habituels, comme phpMyAdmin par exemple.
apt install postfix postfix-mysql -y
Postfix, compléter les options comme ceci :
Configuration type du serveur de messagerie : Site Internet
Nom de courrier : xoyize.xyz
Générer les paramètres DH :
openssl dhparam -out /etc/postfix/dh_2048.pem -2 -rand /var/run/egd-pool 2048 # on peur coder 2048 au lieu de 1024
openssl dhparam -out /etc/postfix/dh_512.pem -2 -rand /var/run/egd-pool 512
Création d’une base postfix et d’un utilisateur postfix ayant tous les privilèges sur la base :
mysql -u root -p
La requête :
CREATE DATABASE postfix;
CREATE USER 'postfix'@'localhost' IDENTIFIED BY 'iq9awn3wEuUPxsi6qrdU';
GRANT ALL PRIVILEGES ON `postfix`.* TO 'postfix'@'localhost';
FLUSH PRIVILEGES;
QUIT
PostfixAdmin
Télécharger la dernière version sur le dossier /var/www
cd /var/www
wget 'http://sourceforge.net/projects/postfixadmin/files/postfixadmin/postfixadmin-3.1/postfixadmin-3.1.tar.gz/download' -O pfa.tar.gz
tar -zxvf pfa.tar.gz
mv postfixadmin-3.1 pfa
rm pfa.tar.gz
chown -R www-data. pfa
cd pfa
Il faut également télécharger php imap
apt install php7.0-imap -y
Vous n’avez plus qu’à créer le fichier config.local.php dans le répertoire de PostfixAdmin /var/www/pfa :
nano /var/www/pfa/config.local.php
<?php
$CONF['configured'] = true;
$CONF['database_type'] = 'mysqli';
$CONF['database_host'] = 'localhost';
$CONF['database_user'] = 'postfix';
$CONF['database_password'] = 'iq9awn3wEuUPxsi6qrdU';
$CONF['database_name'] = 'postfix';
$CONF['admin_email'] = 'admin@xoyize.xyz';
$CONF['domain_path'] = 'YES';
$CONF['domain_in_mailbox'] = 'NO';
$CONF['fetchmail'] = 'NO';
$CONF['encrypt'] = 'md5crypt';
?>
Les droits
chown www-data.www-data /var/www/pfa/config.local.php
Pour éviter l’erreur lors de l’accès à setup.php : ERROR: the templates_c directory doesn’t exist or isn’t writeable for the webserver :
mkdir -p /var/www/pfa/templates_c
chown -R www-data: /var/www/pfa/templates_c/
Rendez-vous sur le setup.php de PostfixAdmin depuis votre navigateur https://xoyize.xyz/pfa/setup.php
Une vérification est effectué et si tout est OK ,il faut créer un “Setup password” puis générer un hash bouton “generate password hash”
Editer le fichier le fichier config.local.php pour y ajouter le hash du “Setup password” :
$CONF['setup_password'] = 'XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX:XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX';
Ajouter un administrateur (Create superadmin account) nommé postfixadmin@xoyize.xyz
Le message suivant “You can now login to PostfixAdmin using the account you just created.” nous indique que lèon peut se connecter
Ouvrir l’interface d’administration de PostfixAdmin https://xoyize.xyz/pfa/login.php avec postfixadmin@xoyize.xyz , vous devez ajouter un nouveau domaine puis un nouveau compte courrier.
- Domaine : xoyize.xyz
- Compte courriel : yan@xoyize.xyz
Configuration de Postfix
Maintenant nous allons devoir configurer Postfix pour qu’il prenne en charge correctement les connexions SMTP et l’envoie des messages sur le réseau pour chaque utilisateur créé via PostfixAdmin. Faites une sauvegarde du fichier de conf de Postfix /etc/postfix/main.cf :
cp /etc/postfix/main.cf /etc/postfix/main.cf.bak
nano /etc/postfix/main.cf
# Règles sur les adresses de destination
# permit_sasl_authenticated : Accepter la connexion lorsque le client est authentifié
# reject_non_fqdn_recipient : Refuser les adresses de destinations invalides (non FQDN)
smtpd_recipient_restrictions =
permit_mynetworks,
permit_sasl_authenticated,
reject_non_fqdn_recipient,
reject_unauth_destination,
reject_unknown_recipient_domain,
reject_rbl_client zen.spamhaus.org
# Règles sur l'échange HELO qui survient avant la connexion
# reject_invalid_helo_hostname : Refuser les échanges HELO invalides
# reject_non_fqdn_helo_hostname : Refuser les noms d'hôte invalides (non FQDN)
# reject_unknown_helo_hostname : Refuser les noms d'hôte qui n'ont pas de champ DNS A ou MX dans leurs DNS.
smtpd_helo_restrictions =
permit_mynetworks,
permit_sasl_authenticated,
reject_invalid_helo_hostname,
reject_non_fqdn_helo_hostname,
# reject_unknown_helo_hostname
# Règles de connexion des clients
# permit_sasl_authenticated : Accepter la connexion lorsque le client est authentifié
# reject_plaintext_session : Refuser les connexions non sécurisées
# reject_unauth_pipelining : Refuser les défauts lors de la connexion
smtpd_client_restrictions =
permit_mynetworks,
permit_inet_interfaces,
permit_sasl_authenticated,
# reject_plaintext_session,
# reject_unauth_pipelining
# Règles sur les expéditeurs
# reject_non_fqdn_sender : Refuser les expéditeurs invalides (non FQDN)
# reject_unknown_sender_domain : Refuser les expéditeurs qui n'ont pas de champ DNS A ou MX dans leurs DNS.
# reject_sender_login_mismatch : Refuser les expéditeurs locaux non authentifiés
smtpd_sender_restrictions =
reject_non_fqdn_sender,
reject_unknown_sender_domain,
reject_sender_login_mismatch
Ensuite nous allons définir les paramètres de chiffrement via TLS :
# Smtp ( OUTGOING / Client )
smtp_tls_loglevel = 1
smtp_tls_security_level = may
smtp_tls_CAfile = /etc/ssl/private/xoyize.xyz-ca.pem
smtp_tls_protocols = !SSLv3
smtp_tls_mandatory_protocols = !SSLv3
smtp_tls_mandatory_ciphers = high
smtp_tls_exclude_ciphers = aNULL, eNULL, EXPORT, DES, 3DES, RC2, RC4, MD5, PSK, SRP, DSS, AECDH, ADH
smtp_tls_note_starttls_offer = yes
# ---------------------------------------------------------------------------------------------------
# Smtpd ( INCOMING / Server )
smtpd_tls_loglevel = 1
smtpd_tls_auth_only = yes
smtpd_tls_security_level = may
smtpd_tls_received_header = yes
smtpd_tls_protocols = !SSLv3
smtpd_tls_mandatory_protocols = !SSLv3
smtpd_tls_mandatory_ciphers = medium
# Infos (voir : postconf -d)
# Medium cipherlist = aNULL:-aNULL:ALL:!EXPORT:!LOW:+RC4:@STRENGTH
# High cipherlist = aNULL:-aNULL:ALL:!EXPORT:!LOW:!MEDIUM:+RC4:@STRENGTH
# smtpd_tls_exclude_ciphers = NE PAS modifier cette directive pour des raisons de compatibilité
# avec les autres serveurs de mail afin d'éviter une erreur du type
# "no shared cipher" ou "no cipher overlap" puis un fallback en
# plain/text...
# smtpd_tls_cipherlist = Ne pas modifier non plus !
smtpd_tls_CAfile = $smtp_tls_CAfile
smtpd_tls_cert_file = /etc/ssl/private/xoyize.xyz-chain.pem
smtpd_tls_key_file = /etc/ssl/private/xoyize.xyz-key.pem
smtpd_tls_dh1024_param_file = $config_directory/dh2048.pem
smtpd_tls_dh512_param_file = $config_directory/dh512.pem
tls_preempt_cipherlist = yes
tls_random_source = dev:/dev/urandom
smtp_tls_session_cache_database = btree:${data_directory}/smtp_scache
smtpd_tls_session_cache_database = btree:${data_directory}/smtpd_scache
lmtp_tls_session_cache_database = btree:${data_directory}/lmtp_scache
Ensuite nous allons définir les paramètres de connexion via SASL :
# Paramètres de connexion SASL
# C'est ici que l'on déclare Dovecot comme une passerelle pour authentifier les utilisateurs.
# Postfix peut s'appuyer sur Dovecot pour identifier les connexions SMTP.
smtpd_sasl_auth_enable = yes
smtpd_sasl_type = dovecot
smtpd_sasl_path = private/auth
smtpd_sasl_security_options = noanonymous
smtpd_sasl_tls_security_options = $smtpd_sasl_security_options
smtpd_sasl_local_domain = $mydomain
smtpd_sasl_authenticated_header = yes
broken_sasl_auth_clients = yes
Maintenant on va s’occuper de la gestion et du stockage des emails. Dans la suite de ce tutoriel nous allons créer un utilisateur nommé vmail avec UID/GID de 5000, avec un HOME par défaut pointant sur /var/mail. Postfix doit le savoir donc on lui indique avec les 4 paramètres suivants :
virtual_uid_maps = static:5000
virtual_gid_maps = static:5000
virtual_minimum_uid = 5000
virtual_mailbox_base = /var/mail
Les 4 règles suivantes permettent à Postfix de savoir comment se connecter et lire la base de donnée afin de récupérer des informations sur les différents domaines, adresses virtuelles et alias. Nous allons détailler le contenu de ces 4 fichiers juste après.
virtual_mailbox_domains = mysql:/etc/postfix/mysql-virtual-mailbox-domains.cf
virtual_mailbox_maps = mysql:/etc/postfix/mysql-virtual-mailbox-maps.cf
virtual_alias_maps = mysql:/etc/postfix/mysql-virtual-alias-maps.cf
smtpd_sender_login_maps = mysql:/etc/postfix/mysql-sender-login-maps.cf
Le paramètre virtual_transport est très très important, il permet à Postfix de savoir où envoyer les emails reçus. Dans notre cas, on utilise le protocole LMTP pour les acheminer jusqu’à Dovecot :
virtual_transport = lmtp:unix:private/dovecot-lmtp
Il ne reste plus qu’à definir les paramètres généraux. N’oubliez pas de modifier la valeur de myhostname et myorigin en indiquant votre FQDN.
smtpd_banner = $myhostname ESMTP $mail_name (Debian/GNU)
biff = no
append_dot_mydomain = no
readme_directory = no
delay_warning_time = 4h
mailbox_command = procmail -a "$EXTENSION"
recipient_delimiter = +
disable_vrfy_command = yes
message_size_limit = 502400000
mailbox_size_limit = 1024000000
inet_interfaces = all
inet_protocols = ipv4
myhostname = xoyize.xyz
myorigin = xoyize.xyz
mydestination = localhost localhost.$mydomain
mynetworks = 127.0.0.0/8 [::ffff:127.0.0.0]/104 [::1]/128
relayhost =
alias_maps = hash:/etc/aliases
alias_database = hash:/etc/aliases
C’est terminé pour le fichier de configuration principale, je vous l’accorde il y a pas mal de paramètres à prendre en compte mais dans le cas d’un serveur SMTP c’est pas étonnant.
Vous pouvez aller voir la documentation de Postfix si vous voulez avoir plus d’informations sur sa configuration. http://www.postfix.org/postconf.5.html
Fichier de configuration complet main.cf : https://gist.github.com/hardware/b26918353c6325c09310
Configuration de Postfix pour MySQL
Créer les 4 fichiers de configuration qui vont permettre à Postfix d’interagir avec MySQL :
nano /etc/postfix/mysql-virtual-mailbox-domains.cf
hosts = 127.0.0.1
user = postfix
password = iq9awn3wEuUPxsi6qrdU
dbname = postfix
query = SELECT domain FROM domain WHERE domain='%s' and backupmx = 0 and active = 1
nano /etc/postfix/mysql-virtual-mailbox-maps.cf
hosts = 127.0.0.1
user = postfix
password = iq9awn3wEuUPxsi6qrdU
dbname = postfix
query = SELECT maildir FROM mailbox WHERE username='%s' AND active = 1
nano /etc/postfix/mysql-virtual-alias-maps.cf
hosts = 127.0.0.1
user = postfix
password = iq9awn3wEuUPxsi6qrdU
dbname = postfix
query = SELECT goto FROM alias WHERE address='%s' AND active = 1
nano /etc/postfix/mysql-sender-login-maps.cf
hosts = 127.0.0.1
user = postfix
password = iq9awn3wEuUPxsi6qrdU
dbname = postfix
query = SELECT username FROM mailbox WHERE username='%s' AND active = 1
Si vous voulez activer le port 587 pour vous connecter de manière sécurisé par SMTPS avec n’importe quel client mail, il faut décommenter/modifier les lignes suivantes dans le fichier /etc/postfix/master.cf :
submission inet n - - - - smtpd
-o syslog_name=postfix/submission
-o smtpd_tls_dh1024_param_file=/etc/postfix/dh_2048.pem
-o smtpd_tls_security_level=encrypt
-o smtpd_sasl_auth_enable=yes
-o smtpd_client_restrictions=permit_sasl_authenticated,reject
Et n’oubliez pas de décommentez cette ligne aussi si ce n’est pas déjà fait :
smtp inet n - - - - smtpd
Fichier de configuration complet master.cf : https://gist.github.com/hardware/dcc120df9329da7f40ec
Dovecot
Liens utiles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dovecot
http://wiki2.dovecot.org/
Dovecot est un serveur IMAP et POP3 pour les systèmes d’exploitation Unix et dérivés, conçu avec comme premier but la sécurité. Dovecot est distribué en double licence MIT et GPL version 2.
Installation des paquets :
apt install dovecot-core dovecot-imapd dovecot-lmtpd dovecot-mysql -y
Configuration de dovecot
Ajoutez la liste des protocoles activés après l’instruction “!include_try” dans le fichier /etc/dovecot/dovecot.conf. Dans notre cas, nous allons activer IMAP pour la récupération des emails via le port 993 et LMTP pour l’acheminement des emails entre Postfix et Dovecot :
nano /etc/dovecot/dovecot.conf
!include_try /usr/share/dovecot/protocols.d/*.protocol
protocols = imap lmtp
listen = *
# Assurez-vous que cette ligne est bien décommentée :
!include conf.d/*.conf
Fichier de configuration complet dovecot.conf : https://gist.github.com/hardware/ce55b0d241e229d5176a
On indique le chemin du conteneur local qui contiendra tous nos emails. Editez le fichier 10-mail.conf :
nano /etc/dovecot/conf.d/10-mail.conf
# Le contenur local est organisé de cette manière :
# /var/mail/vhosts/xoyize.xyz/utilisateur
mail_location = maildir:/var/mail/vhosts/%d/%n/mail
maildir_stat_dirs=yes
namespace inbox {
inbox = yes
}
mail_uid = 5000
mail_gid = 5000
first_valid_uid = 5000
last_valid_uid = 5000
mail_privileged_group = vmail
Fichier de configuration complet 10-mail.conf : https://gist.github.com/hardware/0fd157d8e83e09b50cb9
Les emails seront stockés dans le répertoire /var/mail. On doit donc créer un répertoire correspondant à notre domaine (celui qui est présent dans la table “domain”).
mkdir -p /var/mail/vhosts/xoyize.xyz
Maintenant on ajoute un nouvel utilisateur et un nouveau groupe nommé vmail avec un UID/GID de 5000 :
groupadd -g 5000 vmail
useradd -g vmail -u 5000 vmail -d /var/mail
chown -R vmail:vmail /var/mail
Editer le fichier 10-auth.conf et modifier les lignes suivantes :
nano /etc/dovecot/conf.d/10-auth.conf
disable_plaintext_auth = yes
auth_mechanisms = plain login
#!include auth-system.conf.ext # Commenter cette ligne
!include auth-sql.conf.ext # décommenter cette ligne
Fichier de configuration complet 10-auth.conf : https://gist.github.com/hardware/3a70923d37e6ad7c1859
Maintenant on va définir deux méthodes qui vont permettrent à Dovecot de savoir comment obtenir les utilisateurs et les mots de passe correspondants lors de la connexion. Editez le fichier auth-sql.conf.ext :
nano /etc/dovecot/conf.d/auth-sql.conf.ext
# Le mot de passe est obtenu à partir de la base de donnée
passdb {
driver = sql
args = /etc/dovecot/dovecot-sql.conf.ext
}
# Par contre le nom d'utilisateur est obtenu de manière statique à partir du conteneur local
# %d = domaine.tld
# %n = utilisateur
userdb {
driver = static
args = uid=vmail gid=vmail home=/var/mail/vhosts/%d/%n
}
Ensuite editez le fichier dovecot-sql.conf.ext et modifiez les paramètres suivants :
nano/etc/dovecot/dovecot-sql.conf.ext
# Paramètres de connexion
driver = mysql
connect = host=127.0.0.1 dbname=postfix user=postfix password=iq9awn3wEuUPxsi6qrdU
# Permet de définir l'algorithme de hachage.
# Pour plus d'information: http://wiki2.dovecot.org/Authentication/PasswordSchemes
# /!\ ATTENTION : ne pas oublier de modifier le paramètre "$CONF['encrypt'] = 'md5crypt';" de PostfixAdmin
default_pass_scheme = MD5-CRYPT
# Requête de récupération du mot de passe du compte utilisateur
password_query = SELECT password FROM mailbox WHERE username = '%u'
Modifiez les permissions sur le répertoire /etc/dovecot :
chown -R vmail:dovecot /etc/dovecot
chmod -R o-rwx /etc/dovecot
Editer le fichier 10-master.conf avec le contenu suivant :
nano /etc/dovecot/conf.d/10-master.conf
service imap-login {
inet_listener imap {
port = 143
}
inet_listener imaps {
port = 993
ssl = yes
}
service_count = 0
}
service imap {
}
service lmtp {
# On autorise Postfix à transférer les emails dans le spooler de Dovecot via LMTP
unix_listener /var/spool/postfix/private/dovecot-lmtp {
mode = 0600
user = postfix
group = postfix
}
}
service auth {
# On autorise Postfix à se connecter à Dovecot via LMTP
unix_listener /var/spool/postfix/private/auth {
mode = 0666
user = postfix
group = postfix
}
# On indique à Dovecot les permissions du conteneur local
unix_listener auth-userdb {
mode = 0600
user = vmail
group = vmail
}
user = dovecot
}
service auth-worker {
user = vmail
}
Fichier de configuration complet dovecot-sql.conf.ext : https://gist.github.com/hardware/cdc1bae0a7e306501d15
Enfin, editez le fichier 10-ssl.conf et modifiez les paramètres suivants :
nano /etc/dovecot/conf.d/10-ssl.conf
ssl = required
ssl_cert = </etc/ssl/private/xoyize.xyz-chain.pem
ssl_key = </etc/ssl/private/xoyize.xyz-key.pem
ssl_protocols = !SSLv2 !SSLv3
#ssl_protocols = !SSLv3
ssl_cipher_list = ALL:!aNULL:!eNULL:!LOW:!MEDIUM:!EXP:!RC2:!RC4:!DES:!3DES:!MD5:!PSK:!SRP:!DSS:!AECDH:!ADH:@STRENGTH
ssl_prefer_server_ciphers = yes # Dovecot > 2.2.x
ssl_dh_parameters_length = 4096 # Dovecot > 2.2.x
Fichier de configuration complet 10-ssl.conf : https://gist.github.com/hardware/91ed5e01929b8b414ae0
Redémarrage des services et vérification des ports
On redémarre Postfix et Dovecot :
systemctl restart postfix dovecot
Puis on vérifie que les ports 25 (SMTP), 587 (SMTPS) et 993 (IMAPS) sont bien en écoute sur 0.0.0.0. N’oubliez pas de les ouvrir au niveau de votre Firewall :
netstat -ptna
Proto Recv-Q Send-Q Adresse locale Adresse distante Etat PID/Program name
tcp 0 0 0.0.0.0:25 0.0.0.0:* LISTEN 6116/master
tcp 0 0 0.0.0.0:993 0.0.0.0:* LISTEN 6009/dovecot
tcp 0 0 0.0.0.0:587 0.0.0.0:* LISTEN 6116/master
tcp 0 0 0.0.0.0:143 0.0.0.0:* LISTEN 6009/dovecot
Vous pouvez tester le serveur Postfix localement à partir du terminal en utilisant une connexion directe avec netcat, telnet ou similaire. Les commandes suivantes doivent être exécutées dans l’ordre correct pour que le serveur ferme la connexion.
nc xoyize.xyz 25
EHLO $hostname
250-xoyize.xyz
250-PIPELINING
250-SIZE 502400000
250-ETRN
250-STARTTLS
250-ENHANCEDSTATUSCODES
250-8BITMIME
250 DSN
Si vous voyez 250-STARTTLS, c’est que le serveur supporte bien l’authentification par STARTTLS.
Exemple de configuration d’un client mail : Thunderbird
La configuration du client mail reste relativement simple, il ne faut juste pas se tromper de port :
IMAP imap.xoyize.xyz ou xoyize.xyz 993 SSL/TLS Normal Password SMTP smtp.xoyize.xyz ou xoyize.xyz 587 STARTTLS Normal Password Utilisateur yan@xoyize.xyz
Les adresses imap.xoyize.xyz et smtp.xoyize.xyz sont arbitraires, vous pouvez très bien mettre à la place le FQDN de votre serveur (exemple: xoyize.xyz), ça marchera très bien aussi. Le plus important ce sont les ports et les algorithmes de chiffrement/d’authentification (SSL/TLS - STARTTLS).
Installation et configuration OpenDKIM
DKIM est un standard permettant d’associer de manière forte une entité ou une organisation avec un domaine au sein d’un email. On se déclare donc complètement responsable de la transmission du message sur le réseau. DKIM fonctionne par cryptographie asymétrique, le MTA (Mail Transfer Agent, dans notre cas il s’agit de Postfix) se charge de signer numériquement tous les emails envoyés avec une clé privée contenue sur le serveur. Le destinataire peut alors vérifier l’intégrité du corps ainsi que les en-têtes du message grâce à la clé publique fournie par le domainkey, qui est un champ TXT contenu dans les fichiers de zone de vos DNS.
Liens utiles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/DomainKeys_Identified_Mail
http://www.opendkim.org/docs.html
On commence par installer OpenDKIM :
apt-get install opendkim opendkim-tools
Editez le fichier de configuration opendkim.conf avec le contenu suivant :
nano /etc/opendkim.conf
AutoRestart Yes
AutoRestartRate 10/1h
UMask 002
Syslog Yes
SyslogSuccess Yes
LogWhy Yes
OversignHeaders From
AlwaysAddARHeader Yes
Canonicalization relaxed/simple
ExternalIgnoreList refile:/etc/opendkim/TrustedHosts
InternalHosts refile:/etc/opendkim/TrustedHosts
KeyTable refile:/etc/opendkim/KeyTable
SigningTable refile:/etc/opendkim/SigningTable
Mode sv
PidFile /var/run/opendkim/opendkim.pid
SignatureAlgorithm rsa-sha256
UserID opendkim:opendkim
Socket local:/var/spool/postfix/opendkim/opendkim.sock
Pour que Postfix puisse communiquer avec OpenDKIM, on va utiliser un socket, il faut créer le répertoire /var/spool/postfix/opendkim
mkdir /var/spool/postfix/opendkim
chown opendkim: /var/spool/postfix/opendkim
usermod -aG opendkim postfix
Ensuite on doit indiquer à Postfix comment s’interfacer avec OpenDKIM. Pour cela, editer le fichier main.cf et ajouter les lignes suivantes à fin du fichier de configuration :
nano /etc/postfix/main.cf
milter_protocol = 6
milter_default_action = accept
smtpd_milters = unix:/opendkim/opendkim.sock
non_smtpd_milters = unix:/opendkim/opendkim.sock
Créér le répertoire suivant :
mkdir -p /etc/opendkim/keys
Ajoutez le fichier TrustedHosts avec le contenu suivant :
nano /etc/opendkim/TrustedHosts
127.0.0.1
localhost
::1
*.xoyize.xyz
N’oubliez pas de modifier xoyize.xyz par votre nom de domaine.
Ajoutez le fichier KeyTable avec le contenu suivant. Dans cet exemple, nous utiliserons un sélecteur nommé mail. Vous pouvez le nommer comme vous le souhaitez.
nano /etc/opendkim/KeyTable
mail._domainkey.xoyize.xyz xoyize.xyz:mail:/etc/opendkim/keys/xoyize.xyz/mail.private
Ajoutez le fichier SigningTable avec le contenu suivant :
nano /etc/opendkim/SigningTable
*@xoyize.xyz mail._domainkey.xoyize.xyz
Création de la clé publique et privée
Création du répertoire qui contiendra les clés :
cd /etc/opendkim/keys
mkdir xoyize.xyz && cd xoyize.xyz
Génération des clés de chiffrement :
# Paramètres : -s [sélecteur] -d [nom de domaine] -b [taille de la clé]
opendkim-genkey -s mail -d xoyize.xyz -b 4096
Certains registrars n’acceptent pas les clés > 1024 bits donc pensez à changer le paramètre au-dessus si besoin.
Modification des permissions de la clé privée :
chown opendkim:opendkim mail.private
Les permissions doivent être les suivantes (chmod 400) :
ls -lX /etc/opendkim/keys/xoyize.xyz/
-rw------- 1 opendkim opendkim 3243 févr. 14 21:05 mail.private
-rw------- 1 root root 850 févr. 14 21:05 mail.txt
Modification des DNS : Ajout de la clé publique
Copiez le contenu du fichier mail.txt (la clé publique) :
cat mail.txt
Le format de l’enregistrement DKIM est comme ceci :
mail._domainkey IN TXT "v=DKIM1; k=rsa; p=VOTRE CLE PUBLIQUE"
La clé de 4096 bits :
cat mail.txt
mail._domainkey IN TXT ( "v=DKIM1; k=rsa; "
"p=MIICIjANBgkqhkiG9w0BAQEFAAOCAg8AMIICCgKCAgEA5tSGc+j5pLEuWeR4NIhDRPhwHUZll1/N3ajHF1wSttUVp/igdcpZTKTD7ccFmsY0l+72Q+rlnoCGGdhdw0ImRoPVZwBfSxvC3alw/YLLCEwpy+J/tXx2WOPdHM95TVbt0S/wVWpPxmr3mAIPO24R4NEf0yQdvktnB26UTcLBEMtqAEtEDLqrea/XM5HQMngWXAARy379H6mo1Y"
"ee3wUqYZPX+g8ljZZMpIlvaE0pjtVIZ0kV8/kXz0fa1XHanc6rTsF7/XxCLYJRAK6fcfO8u/Ro65uWNM3x8+WN1nkf/ojh8VN/0A5oUrlQVWba4OEXxCkbZTU7V+4okyyhAHV2+/c0qRsKRNj2YuPl3DmJ8/me/UBHbIEeji7kcBuVkgv0cakHolMbKWESBuuw1F5MPThQ3qbUcCI9mY4OtTnElk40DVXMenKwQ1EnqJZlHtj6XOo0/na4"
"epqH+rtUOXhan6ewd8XQvJk630Qi1FHzWmO7i4pb8Uo0EDrAQmPvCNsR+AttrIdK7Ry3xgKAUdSyfT2GXmtP3hpr4l2w0Qv0sXAkVzz9xF0OsUjb3pztdAKz9t9pHiIj3C5p0HQZTAr7oVAzjiDu6gntfoMzTB6mY6PKF2TYOBagu0AZAwgwuWb24zrGPXRPS8U01TlY6UVzFJbB+97i0Nim5jQmyf/r38cCAwEAAQ==" ) ; ----- DKIM key mail for domaine.tld
Pour OVH il faut supprimer les guillements intermédiaires
mail._domainkey IN TXT ( "v=DKIM1; k=rsa; p=MIICIjANBgkqhkiG9w0BAQEFAAOCAg8AMIICCgKCAgEA5tSGc+j5pLEuWeR4NIhDRPhwHUZll1/N3ajHF1wSttUVp/igdcpZTKTD7ccFmsY0l+72Q+rlnoCGGdhdw0ImRoPVZwBfSxvC3alw/YLLCEwpy+J/tXx2WOPdHM95TVbt0S/wVWpPxmr3mAIPO24R4NEf0yQdvktnB26UTcLBEMtqAEtEDLqrea/XM5HQMngWXAARy379H6mo1Yee3wUqYZPX+g8ljZZMpIlvaE0pjtVIZ0kV8/kXz0fa1XHanc6rTsF7/XxCLYJRAK6fcfO8u/Ro65uWNM3x8+WN1nkf/ojh8VN/0A5oUrlQVWba4OEXxCkbZTU7V+4okyyhAHV2+/c0qRsKRNj2YuPl3DmJ8/me/UBHbIEeji7kcBuVkgv0cakHolMbKWESBuuw1F5MPThQ3qbUcCI9mY4OtTnElk40DVXMenKwQ1EnqJZlHtj6XOo0/na4epqH+rtUOXhan6ewd8XQvJk630Qi1FHzWmO7i4pb8Uo0EDrAQmPvCNsR+AttrIdK7Ry3xgKAUdSyfT2GXmtP3hpr4l2w0Qv0sXAkVzz9xF0OsUjb3pztdAKz9t9pHiIj3C5p0HQZTAr7oVAzjiDu6gntfoMzTB6mY6PKF2TYOBagu0AZAwgwuWb24zrGPXRPS8U01TlY6UVzFJbB+97i0Nim5jQmyf/r38cCAwEAAQ==" ) ; ----- DKIM key mail for domaine.tld
On redémarre tous les services :
systemctl restart postfix dovecot opendkim
Les services démarrent automatiquement lors du boot (service enable lors de l’installation du paquet sur debian 9) :
Attendez quelques minutes la propagation des DNS. Vous pouvez vérifier que le champ domainkey est bien visible en exécutant la commande suivante à partir de votre pc :
host -t TXT mail._domainkey.xoyize.xyz
Si elle retourne ce message :
Host mail._domainkey.xoyize.xyz not found: (NXDOMAIN)
C’est que vos DNS ne se sont pas encore propagés sur les serveurs de votre FAI, patientez encore un peu.
Ajouter un enregistrement SPF (Sender Policy Framework)
Sender Policy Framework (SPF) est une norme de vérification du nom de domaine de l’expéditeur d’un courrier électronique, normalisé dans la RFC 7208. L’adoption de cette norme est de nature à réduire le spam.(Wikipédia)
Ajoutez cette ligne dans le fichier de zone de votre nom de domaine :
@ IN TXT "v=spf1 a mx ip4:ADRESSE IP DE VOTRE SERVEUR ~all"
# OVH
600 IN TXT "v=spf1 a mx ip4:93.115.96.97 ip6:2a03:75c0:35:670d::1 ~all"
DMARC
DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) est une spécification technique assez récente (2011), qui est toujours en draft par l’IETF ( https://datatracker.ietf.org/doc/rfc7489/ ), les contributeurs initiaux sont un consortium de plusieurs géants d’internet comme AOL, Yahoo, Google, Microsoft, Paypal, Facebook…etc. Cette spécification permet de réduire l’usage abusif des e-mails, tels que le spam, le phishing en ajoutant une couche supplémentaire dans le processus d’authentification des mails.
apt install opendmarc
Editer le fichier de configuration opendmarc.conf avec le contenu suivant :
nano /etc/opendmarc.conf
AutoRestart Yes
AutoRestartRate 10/1h
UMask 0002
Syslog true
AuthservID "xoyize.xyz"
TrustedAuthservIDs "xoyize.xyz"
IgnoreHosts /etc/opendkim/TrustedHosts
IgnoreMailFrom "xoyize.xyz"
RejectFailures false
UserID opendmarc:opendmarc
PidFile /var/run/opendmarc.pid
Socket local:/var/spool/postfix/opendmarc/opendmarc.sock
Pour que Postfix puisse communiquer avec Opendmarc, on va utiliser un socket, il faut créer le répertoire /var/spool/postfix/opendmarc
mkdir /var/spool/postfix/opendmarc
chown opendmarc: /var/spool/postfix/opendmarc
usermod -aG opendmarc postfix
Ensuite dans le fichier /etc/postfix/main.cf, editer cette ligne :
smtpd_milters = unix:/opendkim/opendkim.sock, unix:/opendmarc/opendmarc.sock
Puis on redémarre les services :
systemctl restart opendmarc postfix
Pour tester le bon fonctionnement du serveur de mail, utilisez le site http://www.mail-tester.com/
Rainloop
Rainloop est un webmail opensource développé en PHP qui se veut complet et simple d’utilisation. Il gère très bien les protocoles IMAP/SMTP et dispose d’une interface moderne (HTML5/CSS3) très érgonomique, c’est plutôt agréable. Du côté des fonctionnalités, on retrouve toutes celles d’un client mail classique, avec en plus un système de plugins.
Rainloop est très simple à mettre en place. Téléchargez le zip depuis le site officiel et décompressez-le dans le dossier /var/www/rainloop :
wget https://www.rainloop.net/repository/webmail/rainloop-community-latest.zip
mkdir /var/www/rainloop
unzip rainloop-community-latest.zip -d /var/www/rainloop
rm -rf rainloop-community-latest.zip
Modifiez les permissions pour que le serveur web ait accès au répertoire /var/www/rainloop
cd /var/www/rainloop
find . -type d -exec chmod 755 {} \;
find . -type f -exec chmod 644 {} \;
chown -R www-data:www-data .
Ajouter un nouveau virtual host Nginx (à adapter selon votre configuration) :
mkdir -p /etc/nginx/conf.d/webmail.xoyize.xyz.d
nano /etc/nginx/conf.d/webmail.xoyize.xyz.conf
server {
listen 443 ssl http2;
listen [::]:443 ssl http2;
server_name webmail.xoyize.xyz;
#### Locations
# On cache les fichiers statiques
location ~* \.(html|css|js|png|jpg|jpeg|gif|ico|svg|eot|woff|ttf)$ { expires max; }
# On interdit les dotfiles
location ~ /\. { deny all; }
include ssl_params;
include header_params;
include dh_param;
root /var/www/rainloop ;
index index.php index.html index.htm;
location ~ \.php$ {
fastcgi_split_path_info ^(.+\.php)(/.+)$;
fastcgi_pass unix:/run/php/php7.0-fpm.sock; # PHP7.0
fastcgi_index index.php;
include fastcgi_params;
fastcgi_param SCRIPT_FILENAME $request_filename;
}
include conf.d/webmail.xoyize.xyz.d/*.conf;
access_log /var/log/nginx/webmail.xoyize.xyz-access.log;
error_log /var/log/nginx/webmail.xoyize.xyz-error.log;
}
Relancer le service nginx
systemctl restart nginx
Connexion à l’interface d’administration via le lien https://webmail.xoyize.xyz/?admin
Par défaut les identifiants sont : admin et 12345
Modifier le mot de passe “admin”
Une fois connecté à l’interface d’administration, vous devez ajouter un nouveau domaine. Dans le menu de gauche cliquez sur Domaines puis sur + Ajouter un domaine. Une nouvelle fenêtre s’ouvre et vous demande de configurer IMAP et SMTP pour ce domaine.
IMAP xoyize.xyz 993 SSL/TLS
SMTP xoyize.xyz 587 STARTTLS
Une fois les champs remplis, cliquez sur le bouton “Test Connection” pour voir si vous n’avez pas fait d’erreur de saisie. N’hésitez pas à lancer en même temps la commande tail si vous avez des problèmes de connexion :
tail -f /var/log/mail.log
Ajoutez tous les utilisateurs autorisés à se connecter dans le White List (bouton en bas), par exemple pour admin@xoyize.xyz et yan@xoyize.xyz vous devez mettre (les utilisateurs sont séparés par des espaces) :
admin yan
Voir les autres sections de l’espace d’administration pour une personnalisation.
Activation des logs
nano nano /var/www/rainloop/data/_data_/_default_/configs/application.ini
[logs]
; Enable logging
enable = On
SpamAssassin
SpamAssassin est un logiciel libre permettant de filtrer les emails afin d’éradiquer au maximum le SPAM. Il fait passer un certain nombre de tests au message et en fonction du résultat de ces tests, il attribue un score qui permettra de savoir si il s’agit d’un email indésirable ou non.
Liens utiles :
http://spamassassin.apache.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/SpamAssassin
Installer SpamAssassin :
apt install spamassassin spamc
Ensuite on modifie le fichier de configuration de Postfix /etc/postfix/master.cf :
smtp inet n - - - - smtpd
-o content_filter=spamassassin
Ajoutez aussi ces deux lignes à la fin du fichier :
spamassassin unix - n n - - pipe
user=debian-spamd argv=/usr/bin/spamc -f -e /usr/sbin/sendmail -oi -f ${sender} ${recipient}
Ok maintenant on relance postfix avec la commande suivante :
systemctl restart postfix
Dans le fichier /etc/spamassassin/local.cf, décommenter la ligne suivante :
rewrite_header Subject *****SPAM*****
Les mails considérés comme du SPAM auront un sujet préfixé avec SPAM. Ils pourront ainsi être traités comme vous le souhaitez en paramétrant un filtre dans votre client mail.
Ajouter aussi à la fin du fichier local.cf :
report_safe 0
whitelist_auth *@xoyize.xyz
add_header all Report _REPORT_
add_header spam Flag _YESNOCAPS_
add_header all Status _YESNO_, score=_SCORE_ required=_REQD_ tests=_TESTS_ autolearn=_AUTOLEARN_ version=_VERSION_
add_header all Level _STARS(*)_
add_header all Checker-Version SpamAssassin _VERSION_ (_SUBVERSION_) on _HOSTNAME_
Pour avoir un rapport détaillé dans les headers de tous les mails, comme ceci :
X-Spam-Report:
* -5.0 RCVD_IN_DNSWL_HI RBL: Sender listed at http://www.dnswl.org/, high
* trust
* [66.45.63.27 listed in list.dnswl.org]
* -3.0 RCVD_IN_RP_CERTIFIED RBL: Sender in ReturnPath Certified - Contact
* cert-sa@returnpath.net
* [Return Path SenderScore Certified {formerly]
[Bonded Sender} - <http://www.senderscorecertified.com>]
* -2.0 RCVD_IN_RP_SAFE RBL: Sender in ReturnPath Safe - Contact
* safe-sa@returnpath.net
* [Return Path SenderScore Safe List (formerly]
[Habeas Safelist) - <http://www.senderscorecertified.com>]
X-Spam-Status: No, score=-10.0 required=5.0 tests=RCVD_IN_DNSWL_HI,
RCVD_IN_RP_CERTIFIED,RCVD_IN_RP_SAFE autolearn=ham
version=3.3.2
X-Spam-Level:
X-Spam-Checker-Version: SpamAssassin 3.3.2 (2011-06-06) on hostname.domain.tld
L’exemple ci-dessus montre un très bon élève (returnpath.net) mais ça sera pas toujours le cas avec les mails que vous recevrez
Dans le fichier /etc/default/spamassassin, modifier ces deux lignes :
# If you're using systemd (default for jessie), the ENABLED setting is
# not used. Instead, enable spamd by issuing:
# systemctl enable spamassassin.service
# Change to "1" to enable spamd on systems using sysvinit:
ENABLED=0
# Cronjob
# Set to anything but 0 to enable the cron job to automatically update
# spamassassin's rules on a nightly basis
CRON=0
On active le service lors du boot puis on le démarre :
systemctl enable spamassassin.service
systemctl start spamassassin.service
Pour finir, ajouter au cron ces 3 lignes avec contab :
crontab -e
# Mise à jour des règles de spamassassin
20 02 * * * /usr/bin/sa-update
# Auto-apprentissage de spam assassin avec utilisateur yan
30 02 * * * /usr/bin/sa-learn --ham /var/mail/vhosts/xoyize.xyz/yan/mail/cur/*
40 02 * * * /usr/bin/sa-learn --spam /var/mail/vhosts/xoyize.xyz/yan/mail/.Spam/cur/*
Spamassassin est très intelligent, il peut apprendre tout seul au fur et à mesure que vous recevez des mails, lorsque vous ajoutez manuellement un mail dans le dossier spam (ce qui veut dire qu’il ne l’avait pas détecté en tant que tel), sa-learn –spam permet de mettre à jour le filtrage bayésien (http://fr.wikipedia.org/wiki/Filtrage_bay%C3%A9sien_du_spam) en analysant les mails contenus dans le dossier spam, donc Spamassassin s’améliore un peu chaque jour en fonction de vous, si c’est pas cool ça
Le contraire est aussi possible avec la commande sa-learn –ham, si Spamassassin considère un mail en tant que spam alors que ce n’est pas le cas (faux positif), vous pouvez lui indiquer en remettant le mail dans le dossier principal de réception (INBOX).
Filtrer les mails Sieve et Sieve-Manager
Vous connaissez très certainement les filtres côté clients, tout bon client mail possède un système de filtre permettant de trier automatiquement les mails en fonction de différents critères que vous pouvez définir. Sieve c’est exactement la même chose mais côté serveur, il possède un langage de script pour définir soit même l’ensemble des règles.
Pour installer sieve, exécuter la commande suivante :
apt install dovecot-sieve dovecot-managesieved
Éditer le fichier principal de configuration de Dovecot et ajouter sieve dans la liste des protocoles :
nano /etc/dovecot/dovecot.conf
protocols = imap lmtp sieve
Ensuite dans le fichier /etc/dovecot/conf.d/20-lmtp.conf, ajouter le contenu suivant :
protocol lmtp { postmaster_address = postmaster@xoyize.xyz mail_plugins = $mail_plugins sieve }
Dans le fichier /etc/dovecot/conf.d/90-sieve.conf, modifier la configuration du plugin :
plugin {
sieve = /var/mail/vhosts/%d/%n/.dovecot.sieve
sieve_default = /var/mail/sieve/default.sieve
sieve_dir = /var/mail/vhosts/%d/%n/sieve
sieve_global_dir = /var/mail/sieve
}
Puis :
mkdir /var/mail/sieve/
touch /var/mail/sieve/default.sieve && chown -R vmail:vmail /var/mail/sieve
Par défaut, vous pouvez mettre toutes les règles dans le fichier default.sieve, elles s’appliqueront à toutes les adresses, les règles spécifiques à une adresse doivent être mises dans le fichier /var/mail/vhosts/xoyize.xyz/adresse/.dovecot.sieve. Attention si ce fichier existe, le fichier par défaut (default.sieve) ne sera pas lu pour l’utilisateur courant.
Pour ce tutoriel, on va ajouter dans /var/mail/sieve/default.sieve une règle basique mais très utile :
require ["fileinto"];
if header :contains "Subject" "*****SPAM*****" {
fileinto "Spam";
}
Je pense que c’est assez explicite pour comprendre le but de cette règle
Et pour finir compiler les règles avec la commande sievec :
sievec /var/mail/sieve/default.sieve
et on redémarre Dovecot :
systemctl restart dovecot
Vous pouvez tester la règle en envoyant un email depuis un autre fournisseur de mail avec le contenu suivant :
XJS*C4JDBQADN1.NSBN3*2IDNEN*GTUBE-STANDARD-ANTI-UBE-TEST-EMAIL*C.34X
Si tout fonctionne bien vous devriez recevoir le mail automatiquement dans le dossier Spam (Junk). N’hésitez pas à aller voir la documentation, pour créer d’autres règles. L’avantage de ce système c’est que les règles sont côté serveur donc elles s’appliquent à tous vos clients mail, pas besoin de les refaire lorsque vous changez de client.
Liens utiles :
http://wiki2.dovecot.org/Pigeonhole/Sieve
http://wiki2.dovecot.org/Pigeonhole/Sieve/Examples
Rainloop intègre le support de Sieve directement depuis le webmail, nous allons avoir comment activer cette fonctionnalité. Connectez-vous avec votre compte administrateur à rainloop puis aller dans Domains > cliquez sur votre domaine puis sur Sieve configuration et enfin configurer comme sur l’image suivante :
Cliquer sur le bouton “Test” pour tester la connexion avec SieveManager, si c’est bon, il passe au vert. Maintenant il faut se connecter à un compte utilisateur, aller dans les paramètres > Filtres. Vous pouvez dès à présent configurer vos filtres depuis cette interface.
Il existe aussi un plugin similaire pour Thunderbird ici : https://addons.mozilla.org/fr/thunderbird/addon/sieve/
ClamAV
ClamAV est un antivirus destiné aux systèmes UNIX principalement. Il est capable de détecter en temps réel des logiciels malveillants et des virus grâce à une base de détection de plus de 3 500 000 signatures. ClamAV est généralement utilisé avec Postfix pour filtrer les emails comportant des virus, malwares…etc
Liens utiles :
http://www.clamav.net/index.html
https://github.com/vrtadmin/clamav-faq/raw/master/manual/clamdoc.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/ClamAV
Installer le paquet clamav-milter depuis les dépôts officiels de Debian :
apt-get install clamav-milter
4 autres paquets seront installés en même temps :
- clamav : C’est le paquet principal
- clamav-base : C’est le paquet de base de ClamAV, contient divers outils pour son fonctionnement
- clamav-daemon : Permet de faire tourner ClamAV en tâche de fond
- clamav-freshclam : Outil permettant de mettre à jour la base de signature des virus
Une fois que tous les paquets sont installés, il faut mettre à jour la base de signature avec freshclam :
systemctl stop clamav-freshclam
freshclam
ClamAV update process started at Thu Feb 15 18:25:17 2018
Downloading main.cvd [100%]
main.cvd updated (version: 58, sigs: 4566249, f-level: 60, builder: sigmgr)
Downloading daily.cvd [100%]
daily.cvd updated (version: 24010, sigs: 1769510, f-level: 63, builder: neo)
Downloading bytecode.cvd [100%]
bytecode.cvd updated (version: 315, sigs: 75, f-level: 63, builder: raynman)
...
systemctl start clamav-freshclam
Ensuite on démarre le daemon :
systemctl start clamav-daemon
On créer le répertoire qui contiendra le socket UNIX et on définit clamav en tant que propriétaire :
mkdir /var/spool/postfix/clamav
chown clamav /var/spool/postfix/clamav
Exécuter la commande suivante pour configurer clamav-milter :
dpkg-reconfigure clamav-milter
Repondez aux questions avec les réponses ci-dessous :
Handle configuration automatically --> yes
User for daemon --> clamav
Additional groups --> laisser le champ vide
path to socket --> /var/spool/postfix/clamav/clamav-milter.ctl
group owner for the socket --> clamav
permissions (mode) for socket --> 666
remove stale socket --> yes
wait timeout for clamd --> 120
foreground --> no
chroot --> laisser le champ vide
pid file --> /var/run/clamav/clamav-milter.pid
temporary path --> /tmp
clamd socket --> unix:/var/run/clamav/clamd.ctl
hosts excluded for scanning --> laisser le champ vide
mail whitelist --> laisser le champ vide
action for "infected" mail --> reject
action on error --> defer
reason for rejection --> Rejecting harmful e-mail: %v found.
headers -> replace
log file --> /var/log/clamav/clamav-milter.log
disable log file locking --> no
maximum log file size --> 50
log time --> yes
use syslog --> no
log facility (type of syslog message) --> LOG_LOCAL6
verbose logging --> no
log level when infected --> off
log level when no threat --> off
size limit for scanned messages --> 25
support multiple recipients --> no
enable log rotation --> yes
Par défaut, freshclam récupère les dernières mises à jour depuis le serveur principal database.clamav.net, on peut spécifier d’autres serveurs, plus proches, par exemple : db.fr.clamav.net
Dans le fichier /etc/clamav/freshclam.conf, ajouter la ligne suivante au-dessus des autres serveurs “DatabaseMirror” :
DatabaseMirror db.fr.clamav.net
Sous Debian 7, ajoutez une nouvelle tâche CRON pour mettre à jour la base de signature automatiquement toutes les heures.
crontab -e
15 * * * * /usr/bin/freshclam –quiet
La mise à jour est effectuée automatiquement sous Debian 8 Jessie, la tâche CRON n’est plus nécessaire.
On redémarre le daemon pour prendre en compte les modifications :
service clamav-daemon restart
Il ne reste plus qu’à dire à Postfix où se trouve le socket UNIX de clamav dans le fichier /etc/postfix/main.cf :
smtpd_milters = unix:/opendkim/opendkim.sock, unix:/opendmarc/opendmarc.sock, unix:/clamav/clamav-milter.ctl
Recharger la configuration de Postfix :
systemctl reload postfix
Tester avec la commande openssl
openssl s_client -connect xoyize.xyz:587 -starttls smtp -tlsextdebug # Postfix
Il faut vérifier la chaîne :
---
Certificate chain
0 s:/CN=xoyize.xyz
i:/C=US/O=Let's Encrypt/CN=Let's Encrypt Authority X3
1 s:/C=US/O=Let's Encrypt/CN=Let's Encrypt Authority X3
i:/O=Digital Signature Trust Co./CN=DST Root CA X3
---
Puis taper QUIT
openssl s_client -connect xoyize.xyz:993 -tlsextdebug # Dovecot
Dans le cas de IMAP, le serveur devrait répondre :
* OK [CAPABILITY IMAP4rev1 LITERAL+ SASL-IR LOGIN-REFERRALS ID ENABLE IDLE AUTH=PLAIN AUTH=LOGIN] Dovecot ready.
Puis taper QUIT
Fail2ban
Fail2ban lit des fichiers de log et bannit les adresses IP qui ont obtenu un trop grand nombre d’échecs lors de l’authentification. Il met à jour les règles du pare-feu pour rejeter cette adresse IP. Ces règles peuvent êtres défines par l’utilisateur.
Les commandes sont exécutées en mode su sudo
Installation
apt install fail2ban
fail2ban.conf
Rien à faire dans ce fichier, vous pouvez laisser les options par défaut:
nano /etc/fail2ban/fail2ban.conf
[Definition]
# Option: loglevel
# Notes.: Set the log level output.
# CRITICAL
# ERROR
# WARNING
# NOTICE
# INFO
# DEBUG
# Values: [ LEVEL ] Default: ERROR
#
loglevel = INFO
# Option: logtarget
# Notes.: Set the log target. This could be a file, SYSLOG, STDERR or STDOUT.
# Only one log target can be specified.
# If you change logtarget from the default value and you are
# using logrotate -- also adjust or disable rotation in the
# corresponding configuration file
# (e.g. /etc/logrotate.d/fail2ban on Debian systems)
# Values: [ STDOUT | STDERR | SYSLOG | FILE ] Default: STDERR
#
logtarget = /var/log/fail2ban.log
# Option: socket
# Notes.: Set the socket file. This is used to communicate with the daemon. Do
# not remove this file when Fail2ban runs. It will not be possible to
# communicate with the server afterwards.
# Values: [ FILE ] Default: /var/run/fail2ban/fail2ban.sock
#
socket = /var/run/fail2ban/fail2ban.sock
# Option: pidfile
# Notes.: Set the PID file. This is used to store the process ID of the
# fail2ban server.
# Values: [ FILE ] Default: /var/run/fail2ban/fail2ban.pid
#
pidfile = /var/run/fail2ban/fail2ban.pid
# Options: dbfile
# Notes.: Set the file for the fail2ban persistent data to be stored.
# A value of ":memory:" means database is only stored in memory
# and data is lost when fail2ban is stopped.
# A value of "None" disables the database.
# Values: [ None :memory: FILE ] Default: /var/lib/fail2ban/fail2ban.sqlite3
dbfile = None
jail.conf
Copier la configuration par défaut afin qu’elle ne soit pas supprimée en cas de mise à jour.
cp /etc/fail2ban/jail.conf /etc/fail2ban/jail.local
Ce fichier est beaucoup plus intéressant, il contient tous les services à monitorer, et vous allez le découvrir, fail2ban ne se limite pas à SSH…
nano /etc/fail2ban/jail.local
Tous les commentaires ont été supprimés pour allèger le fichier.
Les commentaires sont visibles dans le fichier original jail.conf
[INCLUDES]
before = paths-debian.conf
[DEFAULT]
ignoreip = 127.0.0.1/8
bantime = 600
findtime = 600
maxretry = 3
backend = auto
usedns = warn
logencoding = auto
filter = %(__name__)s
destemail = root@localhost
sender = root@localhost
mta = sendmail
protocol = tcp
chain = INPUT
port = 0:65535
fail2ban_agent = Fail2Ban/%(fail2ban_version)s
banaction = iptables-multiport
banaction_allports = iptables-allports
protocol="%(protocol)s", chain="%(chain)s"]
action_mw = %(banaction)s[name=%(__name__)s, bantime="%(bantime)s", port="%(port)s", protocol="%(protocol)s", chain="%(chain)s"]
%(mta)s-whois[name=%(__name__)s, sender="%(sender)s", dest="%(destemail)s", protocol="%(protocol)s", chain="%(chain)s"]
action_mwl = %(banaction)s[name=%(__name__)s, bantime="%(bantime)s", port="%(port)s", protocol="%(protocol)s", chain="%(chain)s"]
%(mta)s-whois-lines[name=%(__name__)s, sender="%(sender)s", dest="%(destemail)s", logpath=%(logpath)s, chain="%(chain)s"]
action_xarf = %(banaction)s[name=%(__name__)s, bantime="%(bantime)s", port="%(port)s", protocol="%(protocol)s", chain="%(chain)s"]
xarf-login-attack[service=%(__name__)s, sender="%(sender)s", logpath=%(logpath)s, port="%(port)s"]
action_cf_mwl = cloudflare[cfuser="%(cfemail)s", cftoken="%(cfapikey)s"]
%(mta)s-whois-lines[name=%(__name__)s, sender="%(sender)s", dest="%(destemail)s", logpath=%(logpath)s, chain="%(chain)s"]
action_blocklist_de = blocklist_de[email="%(sender)s", service=%(filter)s, apikey="%(blocklist_de_apikey)s", agent="%(fail2ban_agent)s"]
action_badips = badips.py[category="%(__name__)s", banaction="%(banaction)s", agent="%(fail2ban_agent)s"]
action_badips_report = badips[category="%(__name__)s", agent="%(fail2ban_agent)s"]
action = %(action_)s
Pour envoyer un mail contenant le whois, placez la variable sur :
action = %(action_mw)s
Pour envoyer un mail avec le whois ET les logs, placez la variable sur :
action = %(action_mwl)s
Pour activer la surveillance d’un service, il suffit de placer la variable “enabled” à “true”
Par défaut la protection du service SSH est activée, pas les autres.
Si votre ssh n’écoute pas sur le port 22, pensez à le changer… (port = N° de port).
Rappelez vous également que le loglevel de SSHD (/etc/ssh/sshd_config) doit absolument être positionné sur DEBUG (LogLevel DEBUG) sans quoi, Fail2ban ne bloquera rien concernant SSH.
#
# JAILS
#
# SSH
[sshd]
enabled = true
port = 55026
logpath = %(sshd_log)s
backend = %(sshd_backend)s
# Mail servers
[postfix]
enabled = true
port = smtp,ssmtp,submission
filter = postfix
logpath = /var/log/mail.log
[sasl]
enabled = true
port = smtp,ssmtp,submission,imap2,imap3,imaps,pop3,pop3s
filter = postfix-sasl
# You might consider monitoring /var/log/mail.warn instead if you are
# running postfix since it would provide the same log lines at the
# "warn" level but overall at the smaller filesize.
logpath = /var/log/mail.log
[dovecot]
enabled = true
port = smtp,ssmtp,submission,imap2,imap3,imaps,pop3,pop3s
filter = dovecot
logpath = /var/log/mail.log
# nginx
[nginx-http-auth]
enabled = true
port = http,https
logpath = %(nginx_error_log)s
Redémarrer fail2ban pour implémenter les règles:
sytemctl restart fail2ban
Afficher les règles de pare-feu actuelles
sudo iptables -S
-P INPUT DROP
-P FORWARD DROP
-P OUTPUT ACCEPT
-N f2b-dovecot
-N f2b-nginx-http-auth
-N f2b-postfix
-N f2b-sasl
-N f2b-sshd
-A INPUT -p tcp -m multiport --dports 25,465,587 -j f2b-postfix
-A INPUT -p tcp -m multiport --dports 80,443 -j f2b-nginx-http-auth
-A INPUT -p tcp -m multiport --dports 55026 -j f2b-sshd
-A INPUT -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
-A INPUT -i lo -j ACCEPT
-A INPUT -p icmp -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 55026 -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 53 -j ACCEPT
-A INPUT -p udp -m udp --dport 53 -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 80 -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 443 -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 993 -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 587 -j ACCEPT
-A INPUT -p tcp -m tcp --dport 25 -j ACCEPT
-A OUTPUT -o lo -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 55026 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 53 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p udp -m udp --dport 53 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 80 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 443 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 993 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 587 -j ACCEPT
-A OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 25 -j ACCEPT
-A f2b-dovecot -j RETURN
-A f2b-nginx-http-auth -j RETURN
-A f2b-postfix -j RETURN
-A f2b-sasl -j RETURN
-A f2b-sshd -j RETURN